La chaire Chorus sur France Culture dans « Pas si bêtes » la chronique du monde sonore de Céline du Chéné le lundi 11 juillet
Posé au fond de l’eau, l’oursin se sert de ses piquants pour se défendre des prédateurs mais, aussi pour se déplacer. Et lorsque l’animal se promène, cela donne ce son, mélange de craquements de squelette et de frottements de piquants les uns contre les autres…..
Il s’avère que des chercheurs en écologie acoustique se sont penchés sur les sons que produit l’oursin, des sons caractéristiques de l’espèce, sorte de signature sonore, qui nous permet de le reconnaître entre mille, dans la mer. Ils ont posé des hydrophones auprès de différentes communautés d’oursins noirs et violets. Leur permettant de savoir si les animaux mangent avec appétit et de voir comment ils évoluent au fil du temps, en fonction des paramètres environnementaux tels que des changements de température, pH, oxygène ou présence de polluants, … Car l’oursin est très sensible à la pollution et ne s’épanouit pleinement que dans une eau bien propre, faisant de lui, une véritable sentinelle de l’environnement. Et nous permettant ainsi de prendre le pouls de la mer.
Conseillère scientifique : Lucia di Iorio, chaire CHORUS de la Fondation Grenoble INP
Prise de son : Lucia di Iorio
Crédit photo ©Erwan Amice, CNRS