GAIA

un projet de recherche sur les fermes verticales pour nourrir des villes de façon responsable et durable

Le projet GAIA

En 2050, nous serons 2 milliards d’individus de plus sur notre planète, dont 5 milliards habitant en ville. Aujourd’hui, l’urbanisation repousse toujours plus loin la ceinture maraichère, les terres agricoles sont surexploitées et inégalement réparties, les produits alimentaires traversent le monde selon des schémas toujours plus complexes pour atteindre le consommateur. Une question s’impose :

Comment nourrir les villes de façon responsable et durable ?

Une multitude de réponses s’offrent à nous et une en particulier a attiré notre attention : les fermes verticales.

Dans ces fermes, les végétaux sont cultivés en hors sol dans des bâtiments facilement insérables dans des milieux urbains et surtout dans des salles stériles, coupées du monde extérieur. Les plants sont superposés sur des racks qui forment des « étagères » végétales et reçoivent soit la lumière du soleil soit de la lumière artificielle. Les nutriments nécessaires à leur croissance leur sont apportés par l’eau qui circule sous leurs racines. Ce principe de culture demande très peu d’eau, aucuns pesticides et un espace au sol réduit. Pourquoi ne pas créer dans nos villes des fermes verticales pour répondre à ce constat, réduire l’empreinte carbone et favoriser le circuit-court ?

Des fermes de ce type existent déjà aux États-Unis, en Angleterre, au Japon, ou encore à Singapour, et de nombreux autres projets sont en voie de construction dans le monde.

Tout en gardant à l’esprit que l’alimentation des villes ne passera pas par une solution unique mais par une multitude de solutions adaptables à chaque pays, chaque production et chaque besoin, nous allons chercher à répondre à la problématique suivante :

Les fermes verticales feront-elles partie des exploitations agricoles de demain capables de répondre de manière durable à la demande alimentaire croissante?

Le projet Gaïa 2017

Pour répondre à cette interrogation le projet GAIA – Grow An Innovative Agriculture – a été créé en 2016 par deux étudiantes de Grenoble INP-Ense³ dans le cadre de leur année de césure du cursus ingénieur.

Objectif

Étudier, expertiser et comparer les fermes verticales dans le monde afin d’appréhender leur impacts et conséquences, et comprendre comment cette agriculture va évoluer dans le futur pour faire face aux enjeux de la planète.

L’étude sera basée sur 5 grandes thématiques : l’impact environnemental, énergétique, économique, sanitaire et social.

Réalisation du projet

Camille et Johanna se rendront de fermes en fermes tout autour du monde pendant 5 mois afin de collecter les informations souhaitées.

Puis, elles analyseront ces données et elles évalueront et classeront les fermes en fonction des impacts cités ci-dessus. Elles essayeront alors de comprendre comment ces fermes peuvent s’insérer au mieux dans chaque ville, pour chaque type de culture et de besoin.

Ensuite, elles mèneront une large campagne d’information pour faire connaître ce concept, à Grenoble, en France et dans le monde afin de sensibiliser le public et les professionnels au futur des fermes verticales.

Qui sont-elles ?

Camille et Johanna sont deux étudiantes ingénieures de 22 ans en fin de formation à Grenoble INP – Ense³ (Ecole Nationale Supérieure de l’Energie, Eau, Environnement).

Johanna est spécialisée en Systèmes Énergétiques et Marchés et désire s’orienter vers le milieu des énergies renouvelables.

Camille est en spécialité Génie Civil et souhaite se diriger vers des métiers de l’urbanisme et l’aménagement environnemental.

Après leurs études (l’an passé en Suède et Islande respectivement), elles souhaitent s’impliquer davantage dans la recherche et l’analyse des solutions énergétiques et alimentaires du monde de demain. Pour elles, ce projet est un moyen de devenir actrices du changement qui va s’opérer dans nos sociétés dans les années à venir.

Pourquoi faire confiance au projet GAIA ?

Les données seront de qualité car elles iront les chercher au sein même des fermes et auprès des différents corps de métier. Elles seront entourées et conseillées par des professionnels (architectes, agronomes, financiers, …) qui vérifieront leurs résultats et les aideront à orienter leurs recherches.

La comparaison des datas sera valable car elle sera faite sur un échantillon suffisamment important : elles prévoient de visiter une quinzaine de fermes, rencontrer plusieurs architectes, mener des études auprès des consommateurs, analyser les réseaux de distribution, etc.

Enfin, ce travail n’a encore jamais été réalisé : cette étude de prospective sur les fermes verticales est unique 

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