Les Tricyclettes au service d’un échange interculturel entre des élèves de différentes nationalités

Les Tricyclettes, 14 pays du Népal à la France, est un projet mené par trois élèves en école d’ingénieur, Lucie Brunet, Mathilde Gardies et Adélaïde Le Tournoulx.

Leurs motivations :

 » Nous partagions l’envie de nous ouvrir au monde pour découvrir la dimension sociale qui nous manque dans notre formation scientifique. Dès lors, l’idée d’apporter notre aide dans une école a émergé, ainsi que l’envie de réaliser un défi sportif tout en allant à la rencontre des
autres. Comme nous sommes sensibles à l’écologie, nous voulions éduquer et sensibiliser à notre tour des jeunes sur l’écocitoyenneté. Cela nous a permis de mettre en lien l’aspect solidaire et sportif du projet : nous mettrons en place une correspondance entre des élèves français de Saint-Cloud et des élèves népalais de l’école VHMaVi, dans laquelle nous resterons trois mois. Par ailleurs, nous nous arrêterons dans différentes écoles lors de notre retour à vélo en Europe. » Les Tricyclettes

Établir un échange culturel entre des élèves français et des élèves népalais

En tant que volontaires dans l’école VHMaVi au Népal pendant trois mois, elles souhaitent partager leur différence culturelle et leurs compétences scientifiques, afin de permettre aux élèves de s’ouvrir au monde et de grandir.
Pour cela, elles mettront en place différentes activités autour de la science (travaux pratiques) et de l’écologie (activités de fabrication de produits recyclés, de produits de maison..). L’école dispose de matériel pour réaliser des travaux pratiques de chimie mais ils ne s’en servent pas. C’est donc l’occasion de les initier aux protocoles expérimentaux et de leur apprendre à utiliser le matériel de chimie, mais aussi de les sensibiliser aux pratiques de vie écologiques, telle que le tri des déchets.
Elles mettront également en place une correspondance entre les élèves népalais et des élèves français qu’elles auront rencontré avant leur départ. Il s’agira d’élèves de CM2 de l’école primaire d’Adélaïde: l’école Saint-Joseph à Saint Cloud. Pendant tout leur temps dans l’école, elles partageront quelques activités communes entre les élèves français et népalais, et elles échangeront des questions/réponses afin de faire découvrir et apprécier l’autre dans sa réalité quotidienne, à la fois semblable et pourtant profondément différente.

Échanger et sensibiliser sur les pratiques écocitoyennes

Le vélo leur est apparu comme le meilleur moyen de locomotion leur permettant d’être écologiques, autonomes et indépendantes. Voyager à vélo, c’est aussi et surtout le meilleur moyen d’établir des contacts privilégiés avec les populations locales. Elles partiront à la découverte de nouvelles cultures, de nouveaux lieux à leur rythme.
Au cours de leur traversée de l’Europe à vélo, elles s’arrêteront dans différentes écoles primaires. Elles prévoient de rouler en moyenne 70 kilomètres par jour, ce qui leur laissera le temps de s’arrêter quelques jours dans des écoles pour échanger sur leurs comportements éco-citoyens avec des élèves de différents pays. Le but n’étant pas de rentrer le plus vite possible mais de prendre le temps nécessaire pour que leur sensibilisation soit utile.

Pourquoi elles s’investissent ?

« J’ai toujours aimé partir à l’aventure, cela permet de faire preuve d’audace, de sortir de sa zone de confort et d’aller vers les autres. La possibilité de partir un an en césure pour réaliser un challenge sportif qui nous emmènera des montagnes du Népal aux bords de la Méditerranée, le tout dans une démarche humanitaire est une opportunité de rêve ! » Adélaïde

« Réaliser un challenge à la fois utile et sportif : voilà ce dont j’ai toujours rêvé ! Cette année sera avant tout basé sur des échanges culturels et écologiques, que nous pourrons alors transmettre à notre retour. Cette aventure promet d’être inoubliable !  » Mathilde

« Motivée par l’idée de donner de mon temps pour ceux qui ne partagent pas le même confort de vie que moi, j’ai voulu profiter de cette opportunité de césure pour combiner une action solidaire et un défi sportif. En allant à la rencontre des autres et à la découverte de nouvelles cultures, cette année de césure promet d’être enrichissante, autant pour nous que pour les élèves avec qui nous établirons une correspondance.  » Lucie