Le projet JE VAIS est porté par deux étudiantes ingénieures à Grenoble INP – Ense³ qui souhaitent mettre à profit leur année de césure pour une cause qui leur tient particulièrement à cœur : la lutte contre le dérèglement climatique.

Leur projet est de réaliser un tour des écoles françaises en Tunisie et dans les pays côtiers de la mer Adriatique afin de sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de l’urgence climatique. Membres de l’association Talents For Future, elles ont été formées pour donner des cours aux classes de primaire, collège et lycée sur le contexte environnemental actuel et ses enjeux.

Ainsi, elles voyageront durant 5 mois en bus, en train et en bateau de mars à juillet 2022 et interviendront dans les écoles sur leur trajet.

Leur intervention durera environ 1 semaine par école et se divisera en 3 modules :

–        Module 1 : Comprendre

Cours d’une heure pour transmettre les connaissances techniques sur l’énergie et le climat avec pour base des slides d’Avenir Climatique

–        Module 2 : Pratiquer

Mise en pratique des connaissances grâce à la Fresque du Climat

–        Module 3 : Agir

Calcul de son empreinte carbone, présentation des métiers d’avenir, réflexion avec les élèves sur des actions locales.

Afin de concrétiser leur impact, elles souhaitent collaborer avec des associations locales dans les pays traversés. Ces actions concrètes pourront prendre la forme de clean walks ou de protection de la faune et la flore locales.

Le parcours du projet JE VAIS

Avec le souhait de profiter de leur année de césure pour s’engager pour le climat, elles sont parties à la recherche d’associations qui leurs correspondraient. Et elles sont tombées d’accord sur Talents for Future. En effet, ce sont les jeunes générations qui construiront le monde de demain, il leur semblait donc essentiel et plein de sens de les sensibiliser le plus possible aux enjeux du dérèglement climatique.

Une fois l’association choisie, il fallait décider dans quelles écoles intervenir. Leur idée de base était de traverser la Russie en transsibérien et d’atteindre Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie, en passant par les pays d’Europe de l’Est.
Hélas la Russie a posé problème, à cause des situations sanitaire et géopolitique : il devenait très dur de planifier un projet avec de telles incertitudes.

Pour supprimer tout risque et réaliser un voyage « sans stress »,  elles ont finalement décidé de mettre le cap sur la Tunisie et les pays côtiers de la mer Adriatique ! Ce changement « de dernière minute » aura prouvé toute l’importance d’être flexible dans la construction d’un projet.

La finalité du projet

Tout d’abord, elles quittent la France durant 5 mois. Chose qu’aucune d’elles deux n’a fait jusqu’alors. Cette expérience internationale va les aider à développer des compétences telles que l’organisation, la capacité à s’adapter et leur ouverture au monde qui les entoure. Elle renforcera également le lien d’amitié qu’elles partagent déjà.

A travers leur projet, elles interviendront dans les écoles françaises à l’étranger. Ce sera la première fois qu’elles se retrouveront à la place de l’enseignant.e. Elles vont donc apprendre en même temps que leurs élèves car, pour la première fois, elles transmettront leurs savoirs et leurs convictions et qui sait, si cela leur plait peut-être deviendront-elles professeures par la suite.

Enfin, tout au long de leur périple, elles communiqueront sur leur projet. Ainsi elles développeront également cette compétence de communication qui pourra s’avérer très utile dans leurs futurs métiers.

Pour résumer, le projet JE VAIS va beaucoup leur apporter. Une liste exhaustive n’est pas possible à faire car leur périple sera aussi composé d’imprévus. Mais une chose est certaine, elles rentreront grandies de cette aventure et leur regard sur le monde aura bien évolué.