Portrait de Régis Largillier, le titulaire de la chaire HOPE

Régis Largillier a fait une grande partie de sa carrière professionnelle au sein de Schneider Electric. Il a été pendant de nombreuses années, évangéliste et ambassadeur de l’approche Smart City et Smart Energy. Son expertise reconnue était régulièrement sollicitée et l’amenait à intervenir dans diverses régions du monde. Aider à la construction de projets, à la prévisibilité des problématiques et apporter aux différentes équipes la vision développement de solutions.

De cette expérience, il a acquis la conviction :

  • qu’il ne peut pas y avoir de ville intelligente, durable, astucieuse et vivable sans prendre en compte l’aspect humain et social et en laissant sur le bord de la route une partie de la population. La précarité énergétique est une réalité économique et sociale vécue par 1 français sur 5 (Observatoire National de la Précarité Énergétique)
  • qu’une ville n’existe pas sans ses habitants !
  • que la technologie est certes importante, mais que l’ingénieur doit s’accaparer les problématiques sociétales et la gestion des usages.
  • que l’innovation ne doit pas être seulement dans la technologique, mais aussi dans les services, dans les modèles économiques, dans les organisations et dans les gouvernances.

Ces dernières années, au service de la Fondation Grenoble INP et du pôle de compétitivité Tenerrdis, il a pu observer la richesse de l’écosystème Auvergne
Rhône-Alpes, qui est constitué de collectivités territoriales engagées, d’institutions académiques, de PME et de start-up liées aux thématiques urbaines et
énergétiques. « Comment ne pas tirer profit de cette réalité pour répondre aux enjeux sociétaux qu’il y a derrière le fléau de la précarité ? » Voilà le challenge que Régis s’est donné pour répondre aux attentes qui lui ont été exprimées :

  • « Comment faire le lien entre notre association de terrain et le monde de l’industrie et de l’innovation »
  • « Comment éclairer l’avenir et le paysage de la lutte contre la précarité dans nos territoires »
  • « Comment trouver les bons modèles économiques de nos produits et solutions adaptés aux usages de la précarité »
  • « Comment ouvrir le champ des opportunités et le domaine des possibles pour que les créateurs de solutions intègrent les besoins liés aux usages des précaires ».

C’est donc tout naturellement, qu’avec la Fondation Grenoble INP, Régis Largillier a pu rassembler des acteurs du monde associatif, universitaire, économique,
politique et des collectivités territoriales pour lancer ce travail collaboratif dans le cadre d’une chaire d’excellence industrielle, HOPE, pour que l’espoir vive…

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