Tri-Haut pour l’Everest

Le projet Tri-Haut pour l’Everest

Au Khumbu, la rĂ©gion de l’Everest au NĂ©pal, le nombre croissant de touristes des montagnes va de pair avec l’augmentation des dĂ©chets. L’objectif premier pour les membres de l’Ă©quipe de Tri-Haut pour l’Everest Ă©tait donc d’opĂ©rer une collecte de dĂ©chets sur l’Everest. Mais, après un contact avec Jean-Michel Jorda, le rĂ©alisateur d’Everest Green, et Namgyal Sherpa, un natif du Khumbu, ils ont conclu que le problème allait au delĂ  de cela… Il y a dĂ©jĂ  beaucoup d’expĂ©ditions de collecte de dĂ©chets, mais ils finissent dans une Ă©norme dĂ©charge Ă  ciel ouvert, près de la capitale du pays, affaiblissant ainsi la population nĂ©palaise, dĂ©jĂ  très pauvre.

Les trois Ă©tudiants Ă  l’origine du projet Tri-Haut pour l’Everest ont grandi dans des environnement montagneux. Les thĂ©matiques de l’environnement les touchent particulièrement. Ils veulent aider le NĂ©pal en crĂ©ant un centre de gestion et traitement des dĂ©chets, comprenant un incinĂ©rateur bas-carbone (filtre anti-pollution et système de rĂ©cupĂ©ration d’Ă©nergie), et un système de compostage.

Ils travaillent actuellement avec les associations de gestion de dĂ©chets sur place et avec une association de leur Ă©cole qui retournera sur place pour la maintenance et les amĂ©liorations, car il est important que ce projet s’inscrive sur la durĂ©e. Ils sont aidĂ©s par des ingĂ©nieurs qui travaillent dans ce domaine et qui les aident sur la conception du dispositif. Jean-Michel Jorda les aide sur la communication et veut mĂŞme rĂ©aliser un documentaire sur le projet.

Les membres de l’Ă©quipe

Olivier, le Stéphanois de l’équipe ! Avec lui, tout roule aussi bien que son vélo. C’est le plus grand sportif de la bande, mais aussi le plus ambitieux. Étant à l’origine de ce projet, il n’a jamais eu peur de viser haut, et dans leur cas, aussi haut que le toit du monde. Olivier est connu par les étudiants comme l’homme dynamique qui redonne le sourire, sait profiter de la vie, et sait en faire profiter aux autres. Le moteur du projet a tous les atouts relationnels et les connaissances en génie civil pour faire aboutir le projet vers la réussite.

Robin, c’est le montagnard par excellence, natif du Vercors et passant tout son temps libre dans son chalet aux contamines, il est expert dans tous les domaines : ski de randonnĂ©e, alpinisme, parapente, escalade… En effet, cet accompagnateur en montagne n’a pas attendu d’avoir son diplĂ´me pour emmener ses camarades du projet sur le toit de l’Europe. C’est donc avec assurance que le Tri-Haut pourra s’élancer dans les sentiers de l’Everest. L’expĂ©rience et le sang-froid de leur accompagnateur assureront Ă  l’équipe une sĂ©curitĂ© tout au long du pĂ©riple.

Valentin est le franc-comtois de la team ! Il mène une triple vie partagée entre une préparation sportive pour un Iron-man, son engagement personnel et associatif et son assiduité scolaire exemplaire. Connu pour sa joie de vivre et son regard vers les autres, Valentin sera toujours disponible pour donner de son temps à la collectivité. Le physicien s’avère indispensable dans cette aventure, avec une connaissance du terrain dû à un treck au Népal il y a deux ans. Ses expériences personnelles comme la construction d’une éolienne leur permettront une expertise non négligeable.

Le parcours du projet Tri-Haut pour l’Everest

L’histoire de ce projet est pleine de mĂ©andres et des collines. Tout a commencĂ© lorsqu’Olivier a fait part de son idĂ©e au groupe : il voulait agir dans la gestion des dĂ©chets en milieu montagneux. Robin et Valentin l’ont vite suivi dans son idĂ©e. Après quelques recherches il n’y a plus de doute, c’est au NĂ©pal qu’il faut aller, car c’est lĂ  qu’il y a le plus de travail dans ce domaine. Alors, ils ont contactĂ© le rĂ©alisateur d’Everest Green, qui les a mis en contact avec les habitants de la rĂ©gion du Khumbu. Ils pensaient Ă  une expĂ©dition de collecte, mais ont vite Ă©tĂ© avertis de ce que cela engendrait : ils auraient eu Ă  dĂ©charger les dĂ©chets dans une fosse un peu plus bas, ce qui amène juste Ă  dĂ©placer du plastique… C’est pourquoi ils ont menĂ© une rĂ©flexion avec les locaux sur les moyens d’agir : il faut rĂ©gler le problème Ă  sa source, d’oĂą l’idĂ©e de ce centre de gestion et traitement des dĂ©chets.

Ils se sont tournĂ©s les mĂ©ninges pour concevoir une solution globale et Ă  faible coĂ»t carbone, trouver des financements et faire connaĂ®tre le projet. Entre la crise du Covid et la complexitĂ© du sujet traitĂ©, ça n’a pas Ă©tĂ© facile mais ils ont pu dĂ©jĂ  bien avancer.

Ce projet a pris de l’ampleur, plus gros que ce qu’ils s’imaginaient, et ils ont pu bien s’entourer. Ils peuvent Ă  prĂ©sent compter sur Solida’Rire, une autre association Ă©tudiante, pour continuer et finaliser ce gros projet après leur retour en France.

Ils partent mi-septembre pour au moins trois mois sur place, le but étant de finaliser les accords avec les institutions locales et construire cette infrastructure. Et même si tout n’est pas prêt, ils seront fiers d’avoir lancé cette initiative qui sera reprise par leurs collègues ingénieurs et par les népalais.

La finalité du projet

Ce projet reprĂ©sente pour eux un Ă©norme dĂ©fi, mais qui sera par la suite une expĂ©rience inoubliable, qui leur auront beaucoup appris et fait voir des choses qu’ils n’auront pas pu voir autrement. Cette initiative va leur en apprendre Ă©normĂ©ment sur :

  • Le volet professionnel : ils ont dĂ©jĂ  beaucoup appris sur la gestion d’une association, la gestion d’un projet de A Ă  Z, la recherche de financement, le travail d’ingĂ©nieur sur le dĂ©veloppement d’un produit, la communication, la responsabilitĂ© Ă©thique, la fabrication d’un local et d’un produit low-tech… en bref, sur toutes les compĂ©tences qu’on peut s’attendre d’un l’ingĂ©nieur de demain.
  • Le volet humain : comprendre les attentes d’une population qui leur fait confiance, crĂ©er du lien avec des personnes d’une autre culture, se confronter Ă  la barrière culturelle et linguistique, dĂ©couvrir de nouvelles personnes pour comprendre leurs vies, leur milieu, leurs problèmes… Une belle expĂ©rience humaine en perspective.
  • Le volet personnel : c’est aussi pour eux le moyen de vivre une expĂ©rience qui va les forger en tant que personne, en les faisant parcourir des paysages inouĂŻs, en s’immergeant dans une culture qu’ils connaissons peu, en voyageant tout simplement.
Nous sommes vraiment contents aujourd’hui de pouvoir compter sur la Fondation Grenoble-INP qui nous aide financièrement sur ce projet, mais qui nous a aussi soutenus dès le début dans nos démarches, en nous aidant sur les aspects de gestion d’association et de recherche de fonds. La Fondation nous donne l’appui rassurant dont nous avons besoin pour gérer notre association, qui nous permet aujourd’hui de nous focaliser à 100% sur cette initiative. Nous sommes aussi heureux de la crédibilité qu’elle nous apporte envers les différents acteurs, notamment les sponsors, ainsi que pour la visibilité qu’elle nous offre.

L'équipe de Tri-Haut pour l'Everest

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