Tri-Haut pour l’Everest est un projet initié en 2020 par 3 étudiants de Grenoble INP – Ense3, UGA. Il a pour objectif d’améliorer la gestion des déchets dans la vallée de l’Everest, le Khumbu, en construisant un centre de recyclage de déchets plastiques. Depuis 2021, l’association s’est bien développée et est désormais forte de 12 membres. De plus, plusieurs étudiants se sont succédé pour mener des actions sur place. En janvier 2024, 5 autres étudiants en école d’ingénieur et d’architecture y retourneront pour poursuivre le projet.
La Vallée du Khumbu
La Vallée du Khumbu abrite le renommé mont Everest. Cette région sauvage est devenue l’épicentre du tourisme de masse au Népal, attirant plus de 50 000 personnes chaque année. Cependant, cette prospérité a son revers. L’afflux massif de touristes a engendré une catastrophe environnementale majeure pour les villages de montagne et les écosystèmes fragiles de la région. Chaque année, plus de 250 tonnes de déchets s’y accumulent. Ces déchets, principalement des matières plastiques, sont habituellement stockés dans des décharges à ciel ouvert, polluant sols et rivières, et impactant ainsi la santé des habitants de la vallée, de sa faune et de sa flore. Malgré les efforts considérables en matière de collecte et de tri des déchets, leur traitement reste un défi titanesque, car cette zone isolée du monde ne dispose pas de solution de recyclage.
L’ambition de Tri-haut
Le projet Tri-Haut pour l’Everest s’articule autour de trois piliers principaux : l’environnement, l’interaction humaine et l’éducation. Il vise à lutter contre la pollution liée au tourisme dans la vallée du Khumbu, tout en engageant les habitant locaux dans cette démarche. Le cœur de ce projet audacieux est la mise en place d’un parc de machines dans le village de Pangboche, à 4000 m d’altitude. Ce parc comprend un broyeur, nécessaire pour réduire les déchets à copeau, une machine à pyrolyse permettant de transformer certains des plastiques en fioul et en gaz, une presse permettant de créer des objets en faisant fondre les autres types de plastiques et enfin une centrifugeuse, permettant de créer une fibre plastique utilisée notamment pour l’isolation. Les acteurs locaux pourront ainsi désengorger les décharges à ciel ouvert et revaloriser leurs plastiques
Les actions réalisées
En 2021, Olivier, Valentin et Robin ont conçu une première version de la pyrolyse et assemblé le broyeur. Après des rencontres avec divers acteurs sur place, ils ont construit les bases solides sur lesquelles le projet continue de s’épanouir.
En 2022, une nouvelle équipe composée de Charlotte, Camille, Nathan et Martin a suivi l’élan initial en impliquant davantage les habitants de Pangboche et en finalisant les plans du centre de recyclage. Leurs efforts ont permis la construction de la presse et l’acquisition d’un terrain destiné à accueillir le centre de tri.
À ce jour, les machines sont stockées à Katmandou, prêtes à être transportées à Pangboche malgré le défi logistique.
L’année 2023-2024 marque une nouvelle phase du projet, impulsée par une nouvelle équipe formée par Arthur, Laurène, Pierre, Clémence et Lucas, 5 étudiants en école d’ingénieur et d’architecture, à Grenoble INP – Ense3, UGA et à l’ENSAG, UGA. Ils se préparent à rejoindre Pangboche en janvier 2024 pour poursuivre le projet. Leur ambition est de finaliser la pyrolyse à plastique, tester son efficacité et construire le local technique pour accueillir les machines, tout en assurant un suivi et une maintenance réguliers. Ils aspirent à faire de ce projet un modèle de recyclage et de protection de l’environnement, susceptible d’encourager la réalisation d’actions similaires dans d’autres régions du Népal.
Soutenir le projet
Pour mener à bien ce projet, ils ont besoin de votre soutien. L’argent collecté permettra de financer entre autres le transport des pièces et le matériel de sécurité.
Rendez-vous ici pour en savoir plus et contribuer à ce projet.
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A travers le programme MyFondation, les entreprises peuvent s’engager concrètement auprès des étudiants, renforcer l’attractivité économique de leur territoire tout en affirmant leur responsabilité sociale.en finançant des bourses ou des projets associatif d’étudiants.