MINT, la chaire industrielle dédiée à la Plastronique

Mercredi 30 mars à Grenoble INP, plus de 70 invités ont répondu à l’invitation de la Fondation partenariale Grenoble INP et Schneider Electric, pour l’inauguration de la nouvelle chaire industrielle MINT (Innovating for Molded & Printed Electronics Devices), dont les recherches seront consacrées à plastronique.

Cette discipline scientifique combine les technologies de la plasturgie et de la fabrication de circuits électroniques, de leurs interconnexions et du report de composants électroniques sur des surfaces en trois dimensions. Les travaux de la chaire seront dirigés par Nadège Reverdy-Bruas, Maître de Conférences à Grenoble INP – Pagora et chercheuse au Laboratoire de Génie des Procédés Papetiers (LGP2) de Grenoble.

MINT, un maillage d’innovation « intelligent »

Valérie Bonnardel, Directrice de la Fondation Grenoble INP, a remercié l’ensemble des invités et précise que « l’importance de l’internet des objets ne fait plus question dans la société d’aujourd’hui. Le défi à relever c’est d’atteindre une pertinence, une performance et une diffusion maximales des services apportés par la connexion de tous nos objets du quotidien, partout et pour tous. Ceci ne peut passer que par une compréhension complète des enjeux, une approche méthodologique innovante et la création de solutions robustes par un consortium pluridisciplinaire de chercheurs, d’industriels, et d’utilisateurs. C’est la mission de la Chaire MINT. »

Brigitte Plateau, Administratrice Générale de Grenoble INP, a mis l’accent sur les deux écoles et les deux laboratoires de recherche participant à cette initiative scientifique ; à savoir respectivement Pagora, Phelma, le Laboratoire de Génie des Procédés Papetiers (LGP2) de l’Institut de Microélectronique Electromagnétisme et Photonique et Laboratoire d’Hyperfréquences et de Caractérisation (IMEP-LaHC). « Dans un monde où la concurrence est de plus en plus forte, nous devons innover pour créer plus de valeur ajoutée. L’innovation est le levier le plus sûr pour permettre la croissance durable de notre économie. Grenoble INP contribue à l’innovation par l’apport de 2 éléments : la compétence collective des laboratoires pour la recherche appliquée ; ainsi les entreprises peuvent s’appuyer sur nous pour relever les défis de l’innovation et la formation des ingénieurs et docteurs, futurs experts, qui apporteront les compétences dont les industries auront besoin à court et à long terme. »

Un maillage d’innovation « intelligent » que n’a pas démenti Prith Banerjee, Directeur général de l’Innovation Technologique au sein de Schneider Electric et invité d’honneur à la conférence inaugurale. « Schneider Electric est engagé dans un programme d’Open Innovation mondial, qui implique des Universités et Centres de Recherche internationaux. Avec une forte présence dans la région Rhône-Alpes, Schneider Electric a une tradition de coopération avec l’Institut polytechnique de Grenoble et les pôles de compétitivité Tenerrdis, Minalogic et Plastipolis.
La création de la Chaire MINT (Innovating for Molded & Printed Electronics) permettra à Schneider Electric de réaliser des ruptures significatives dans l’intégration de fonctions électroniques dans ses pièces plastiques. En cohérence avec sa stratégie d’Internet des Objets Industriels, Schneider Electric sera en mesure de proposer des objets intelligents à ses clients aux coûts et qualité requis. »

MINT, pour relever les défis de demain !

Ensuite, Nadège Reverdy-Bruas, titulaire de la chaire, a présenté les enjeux de recherche que la chaire devra relever :

  • la conception électronique et mécanique conjointe en 3D de systèmes hybrides et connectés ;
  • le développement de technologies d’impression robustes pour réaliser directement les circuits électroniques sur des pièces plastiques dont la nature et la fabrication par injection sont identiques à celles utilisées dans les produits industriels ;
  • la performance et la robustesse des fonctions électroniques imprimées directement pour leur utilisation dans les produits électrotechniques, avec un cahier des charges commenté : contraintes mécaniques, thermiques, électriques et surtout stabilité en fonction du temps ;
  • l’exploration de nouveaux modèles de fabrication additive des circuits électroniques dans un environnement connexe à la plasturgie.

 

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