Porté par Christine Lefrou, enseignante-chercheuse à Grenoble INP – UGA, le projet Etu’Deuil bénéficie d’un nouvel élan grâce au soutien de trois partenaires : la Fondation PFG (Pompes Funèbres Générales), le Crédit Agricole et l’' UDIMEC, ce dernier renouvelant son engagement. Ces appuis viennent compléter celui de la Fondation OCIRP, déjà impliquée, et permettent au dispositif d’accompagnement des étudiants confrontés au deuil de se structurer et de se déployer à plus grande échelle.
Une avancée majeure pour la prise en charge du deuil en milieu universitaire
Chaque année, de nombreux étudiants sont confrontés à la perte d’un proche, une épreuve souvent difficile à traverser dans un environnement universitaire exigeant. Pourtant, peu de dispositifs spécifiques existent pour les accompagner durant cette période délicate. Le projet Etu’Deuil vise à combler ce manque en proposant des outils et des ressources adaptées aux besoins des jeunes adultes en deuil.
Ce projet marque une avancée significative dans la reconnaissance du deuil comme un enjeu majeur de la vie étudiante. En proposant des dispositifs adaptés, Etu’Deuil aspire à briser le tabou autour de cette question et à offrir un véritable accompagnement aux jeunes confrontés à la perte d’un proche.
Si le projet débute à Grenoble, ses retombées ont une ambition nationale. En mettant en lumière cette réalité souvent ignorée, Etu’Deuil espère inspirer les universités françaises à adapter leurs pratiques et à mieux accompagner les étudiants concernés.
Une reconnaissance élargie et un soutien structurant
Avec l’appui de nouveaux partenaires, le projet Etu’Deuil franchit une étape importante dans son développement. Le soutien de la Fondation PFG, engagée depuis 2009 en faveur de l’accompagnement des personnes en fin de vie et en deuil, permettra de lancer des actions concrètes, dont un sondage représentatif auprès des étudiants. L’objectif : mesurer l’ampleur du phénomène et mieux comprendre les répercussions du deuil sur la scolarité et la santé mentale des jeunes.
Les données recueillies serviront de base pour adapter les politiques des établissements d’enseignement supérieur : aménagement des scolarités (emplois du temps, examens), dispositifs d’accompagnement dédiés, sensibilisation des équipes pédagogiques et administratives.
« Un étudiant en deuil n’est pas un cas isolé : il a des besoins spécifiques, et il est temps de les reconnaître pour lui permettre de réussir », rappelle Christine Lefrou, responsable du projet.
Ce nouveau souffle est aussi rendu possible grâce au renouvellement du soutien de l’' UDIMEC et à l’engagement du Crédit Agricole, qui rejoint l’initiative aux côtés de la Fondation OCIRP, déjà partenaire du projet.
