Au cœur de l’électrification et de la transition énergétique en Afrique avec l’association A³, Afrique, Accès, Avenir
L’Afrique en quelques chiffres
Dans une ère de bouleversement climatique, l’énergie est au cœur des débats actuels. Avec une population d’1,2 milliards en 2018, l’Afrique se révèle être un acteur essentiel à impliquer dans la transition énergétique. Malheureusement, malgré les efforts des politiques, chaque année, 10 millions d’Africains de plus n’ont pas accès à celle-ci. Aujourd’hui, ils sont 650 millions sans électricité et ce chiffre aussi va doubler d’ici 2025 ! Il s’agit non seulement d’une urgence sociale mais aussi économique et politique car, basiquement, il n’y a pas de vie sans lumière. L’énergie permet l’Accès à l’eau, à l’éducation, à la santé, à l’agriculture, au développement des entreprises… Ce ne sont pourtant pas les ressources qui manquent sur ce territoire qui a abrité le berceau de l’humanité.
Leurs objectifs
Touchées par l’électrification trop lente de l’Afrique, trois Grenobloises de l’école d’ingénieur de l’Energie l’Eau et l’Environnement (Grenoble INP – Ense3) se sont données pour mission d’analyser à une échelle locale, industrielle et politique, les leviers d’action déterminant les choix énergétiques aux 4 coins de l’Afrique. Pour cela, elles partiront de Mars 2020 à Juillet 2020 au Sénégal, Togo, Namibie et Madagascar, en partenariat avec l’association Electriciens sans Frontières (ESF).
Leurs missions
- A l’échelle locale pour une étude des projets énergétiques au cœur de la population, un partage franco-africain et une
sensibilisation au sein des écoles
Electriciens sans Frontières est une ONG française de solidarité internationale qui mène des projets d’accès à l’électricité et à l’eau au service des populations les plus démunies. En tant que futures ingénieures en électricité, une de leurs missions consistera à suivre et évaluer les projets d’électrifications existants réalisés par ESF, afin de déterminer les impacts et besoins des installations. Il s’agira d’une première immersion locale permettant de comprendre le rapport à l’énergie électrique et thermique des populations concernées par la précarité.
A3 entend aussi informer la future génération par des ateliers de sensibilisation et un jumelage au sein des écoles françaises et africaines.
- Échelle industrielle pour acquérir des clés de compréhension
Ce nouveau point de vue permettra l’analyse des contraintes territoriales, sociales, politiques et économiques qui se posent dans le cadre d’installations énergétiques. Elles rencontreront et interrogeront pour cela une liste d’ingénieurs et d’entreprises (internationales et locales) implantées sur le terrain.
- A l’échelle politique pour des problématiques contextualisées
Enfin, cette étude ne saurait être complète sans une approche politique. L’objectif sera de cibler les difficultés et oppositions rencontrées par le gouvernement dans la définition de leur politiques énergétique. Elles auront la chance d’interviewer des personnalités comme les ministres des Mines et de l’Énergie du Togo et de la Namibie.
Une équipe qui a de l’énergie à revendre
Lise FARNER, 21 ans : Sensibilisée depuis son enfance aux enjeux de l’environnement et très intéressée par la politique, elle développe sa compréhension du monde géopolitique à travers de nombreuses conférences et articles. Présidente du Bureau des Etudiants Internationaux, elle s’enrichit avec intérêt de la découverte d’autres cultures. Le projet A3 est pour elle une façon idéale de s’immerger au sein de cultures diverses et variées tout en tentant de comprendre les ficelles tirées dans les stratégies géopolitiques sur le sujet des énergies en Afrique.
Aurore CAILLERE, 21 ans : Sa volonté d’agir dans l’électrification durable de l’Afrique a commencé avec sa participation à la COP 24, durant laquelle elle fut sensibilisée par le défi de la pauvreté, l’accès à l’électricité et à l’eau dans ce vaste continent. L’année dernière, elle a eu l’opportunité de partir au Maroc afin d’électrifier une école. 1 an après, l’onduleur est à présent dysfonctionnel ce qui annule tout le travail réalisé. C’est ainsi que le besoin en suivi de projet lui est apparu nécessaire. Elle souhaite donc, à travers le projet A3, intensifier la durabilité et la continuité des projets d’électrification en Afrique.
Clara NICCO, 22 ans : Entreprenante et investie, elle s’est donnée pour « modeste » défi de sauver la planète par l’ingénierie et c’est ce qui donne vraiment sens à ses études. Chef du projet Ouistitri, en collaboration avec Vinci Autoroute, son statut d’étudiant entrepreneur a fait naître en elle l’ambition de joindre entrepreneuriat et convictions environnementales. Passionnée par son secteur d’étude en énergie électrique et souhaitant éventuellement continuer en thèse, elle espère faire du projet A3 une mine d’or d’information et de terreau fertile au développement de projets de grande ampleur en Afrique.
Objectifs du PROJET
A³ Afrique, Accès, Avenir a pour ambition de déterminer les impacts et besoins des installations dans 4 pays d’Afrique :
- le Sénégal
- le Togo
- la Namibie
- Madagascar
Et après …
- Maintien de l’association A3
- Présentation d’un cycle de conférences
- Exposition photo
- Intervention dans les entreprises
- Poursuite d’une carrière sensibilisée et investir en Afrique
- Intervention dans les écoles
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