Pierre-Emmanuel Frot pilote le projet de l’Ecole de Transition

Pierre-Emmanuel Frot a rejoint la Fondation Grenoble INP en septembre dernier, en tant que directeur du programme Transition Entrepreneurship School. Nous l’avons rencontré et nous vous proposons de faire sa connaissance.

Bonjour, pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Je suis un ancien de Grenoble INP ! Diplômé de Grenoble INP – Génie industriel en 1995, nous étions la 3e promotion de l’école. C’était fantastique de vivre cette expérience. D’ailleurs j’ai encore beaucoup de relations de cette époque dans mon réseau.

Mon diplôme en poche, je suis parti en Allemagne, chez Schneider Electric à Düsseldorf, en tant que volontaire du service national affecté en entreprises (VSNE) durant 2 ans.

Une fois rentré à Grenoble, j’ai été embauché chez Schneider où j’ai effectué l’intégralité de ma carrière. En 2012, j’ai pris la direction commerciale de la division solaire jusqu’à ce que Schneider cesse cette activité au début de l’année 2019. Cela a été pour moi l’occasion de me questionner sur mon parcours.

En mai 2019, j’ai rencontré des représentants de Grenoble Ecole de Management (GEM) qui travaillaient avec Grenoble INP sur le projet Transition Entrepreneurship School, renommé depuis TEN School. J’ai trouvé ce beau défi, intéressant, et très différent de ce que j’avais fait jusque-là. Après un entretien avec Bernard Ugnon-Coussioz et Yves Maréchal, respectivement directeurs de la Fondation Grenoble INP et de l’école Grenoble INP – Ense³, j’ai rejoint la Fondation Grenoble INP début septembre pour mener ce projet.

Pouvez-vous nous présenter le projet TEN School ?

TEN School est un projet conjoint de Grenoble INP (avec à son origine Grenoble INP – Ense³) et Grenoble Ecole de Management, soutenu par la Fondation Grenoble INP. Une de nos ambitions est de parvenir à fédérer plus d’écoles de Grenoble INP, et au-delà.

La genèse de ce projet est la rencontre de différentes constatations autour des attentes des étudiants sur la prise en compte des problèmes environnementaux et sociétaux, de l’atteinte de certaines limites du modèle actuel de développement de start-up, du besoin exprimé des entreprises et des PME de se transformer pour s’adapter aux nouveaux paradigmes et aux nouvelles technologies, et enfin de l’attractivité du territoire et du développement de l’écosystème associé. Le programme TEN School se veut être une réponse à ces différentes problématiques.

TEN School est un cursus universitaire parallèle au cursus diplômant qui délivre un label au bout de 2 ans et vise à préparer les étudiants à devenir des acteurs des transitions. Le but est qu’ils acquièrent les compétences nécessaires pour agir efficacement au sein d’une entreprise ou via la création d’une start-up en inscrivant innovation et modèles économiques dans un objectif de durabilité environnementale et sociétale. Les projets portés par la TEN School devront impérativement répondre à ce cahier des charges.

Quel sera le profil des étudiants de la TEN School ?

Les étudiants qui suivront ce programme consacreront 50% de leur temps à leur cursus diplômant et 50% à la TEN School avec un cursus centré sur 2 projets : un de création et un de transformation, gérés par une équipe d’étudiants venant de différents horizons et intégrant des acteurs du monde de l’entreprise et des start-ups. L’idée est de concevoir un cursus original, fondé sur l’expérience et l’immersion, permettant de développer les intelligences collectives en mélangeant profils et générations.

A quelle date débutera le programme ?

L’objectif est d’ouvrir une première promotion en septembre 2020. Nous espérons recruter 50 étudiants environ. D’ici là, nous devons finaliser la construction du programme. Je pilote donc le montage de la structure qui doit également s’adapter aux contraintes du système universitaire. Pour le moment, nous en sommes à la fin de la phase de maquettage. Dans les deux prochains mois, nous allons tester le marché auprès des entreprises et des autres acteurs économiques. Il nous faut aussi trouver le modèle financier et, en fonction, nous déciderons du lancement pour la rentrée universitaire prochaine.

Le cursus démarrera en 2ème année d’école et nous devrons donc mettre la sélection en place dès le mois de février. Il nous restera alors 6 à 9 mois pour trouver des projets partenaires. Je suis assez confiant : notre maquette tient la route, nous sommes dans une bonne dynamique.

Si nous ouvrons en 2020, l’objectif serait, pour l’année suivante, d’ouvrir progressivement à d’autres écoles : toutes celles de Grenoble INP mais aussi l’ENSAG et pourquoi pas des cursus en agriculture et médecine. Nous sommes assez ouverts car nous sommes en train de mettre en place un cursus autonome qui n’est pas forcément corrélé au diplôme ce qui correspond tout à fait à la démarche encours de réalisation de l’université intégrée.

C’est un projet vraiment excitant, mobilisant des personnes passionnées et passionnantes. Je suis vraiment heureux d’avoir cette opportunité de le mener à bien.

Bienvenue !

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