Le réseau Young Manufacturing Leaders (YML) est une communauté mondiale de jeunes qui se consacre à donner aux jeunes les moyens de façonner le développement durable de l’industrie et de la société. Il est dirigé par la World Manufacturing Foundation et soutenu par l’EIT Manufacturing.
Fondé en 2020, le réseau YML vise à promouvoir le secteur manufacturier auprès des jeunes générations et à combler le fossé entre les jeunes et l’industrie. Cette communauté comprend des étudiants, des doctorants et de jeunes professionnels qui agissent en tant qu’ambassadeurs de pratiques de fabrication innovantes et durables.
Marta Pinzone du Politecnico di Milano, membre de la Chaire Industry 4.h, a joué un rôle actif dans cette initiative. Cette année, un nouveau pôle a été créé à Grenoble INP – Génie industriel, UGA avec Andreas Riel, titulaire de la Chaire Industry 4.h, qui dirige les activités de cette branche et souligne l’attrait de la nouvelle ère de l’Industrie 5.0 pour les jeunes de demain, qui joueront un rôle central dans le façonnement de l’avenir de l’industrie.
YML collabore avec un groupe de partenaires internationaux, dont le entre de compétences MADE (Italie), l’Université technique tchèque de Prague (République tchèque), l’Université Chalmers (Suède), le campus IMH (Espagne), l’University College Dublin (Irlande), l’Université de Porto (Portugal), la Fédération de l’industrie mécanique estonienne (Estonie) et le Laboratoire pour les systèmes de fabrication et l’automatisation (Grèce).
Le 15 octobre, YML a organisé le YML Summit à Milan, auquel les membres de la chaire Industry 4.h ont activement participé, avec une contribution spéciale de l’équipe belge représentée par Anastassiya Zabudkina sur le panel intitulé « Skills Development & Technology Leverage for Human-Centred Manufacturing. »
Le panel a approfondi la synergie entre le développement des compétences et l’innovation technologique dans la fabrication centrée sur l’humain. Les discussions ont mis en évidence l’importance de l’intégration des technologies de pointe – telles que les exosquelettes, l’IdO, le Big Data et l’IA – non seulement pour stimuler la productivité, mais aussi pour améliorer le bien-être des travailleurs. Les principaux défis ont été abordés, notamment la recherche d’un équilibre entre les solutions technologiques standard et personnalisées, le dépassement des obstacles réglementaires et la démonstration efficace des avantages de la technologie pour obtenir le soutien des décideurs.
L’impact transformateur des technologies émergentes sur les processus de fabrication et la culture organisationnelle a été un point central, tout comme le rôle essentiel de l’implication des travailleurs en tant que participants actifs à ces changements. Le groupe a également souligné la nécessité d’une durabilité à long terme – à la fois environnementale et sociale – tout en veillant à ce que l’adoption de la technologie s’aligne sur les besoins pratiques et opérationnels et réponde aux défis du monde réel.
En conclusion, les panélistes ont souligné qu’il est essentiel de mettre l’accent à la fois sur le développement des compétences et sur l’adoption stratégique des technologies pour favoriser un environnement de fabrication tourné vers l’avenir et centré sur l’humain – une mission essentielle de la chaire Industrie 4.0.