Journée Mondiale de l’Art : rencontre avec Félix Roux

Le 15 avril, nous avons célébré la Journée Mondiale de l’Art, qui vise à promouvoir le développement et la diffusion de l’Art, sous toutes ses formes. Cet événement permet de contribuer à renforcer les liens entre création artistique et société et de permettre une meilleure visibilité des artistes. À cette occasion, nous avons rencontré Félix Roux, Artiste de Haut Niveau soutenu par la Fondation Grenoble INP et étudiant à Grenoble INP – Esisar, UGA.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Félix Roux, je suis étudiant en ingénierie électronique à Grenoble INP – Esisar et je suis en dernière année de mon cursus après un double diplôme à la NAU, aux États-Unis. Je pratique également l’escalade, mais ce qui me prend le plus de temps, c’est ma passion pour la musique !

Pourquoi avoir choisi une formation d’ingénieur ?

Quand je suis sorti de Terminale S en 2017, j’ai intégré la Prépa Intégrée de l’Esisar sur concours. Je savais que les domaines d’enseignement de l’école me plaisaient, même si j’y allais un peu à l’aveugle. En apprenant de plus en plus de choses au fil de mon cursus, j’ai affiné mon choix et aimé chacune de mes années d’études.

Comment est venue ta passion pour la musique ?

En seconde, j’avais demandé une nouvelle souris de gaming pour Noël, afin de mieux pouvoir jouer aux jeux vidéo. Mes parents ne l’ont pas entendu de cette oreille et ils m’ont offert une guitare électrique à la place. Je n’avais même pas d’ampli à l’époque ! Et voilà, plus de neuf ans après, je n’ai toujours pas lâché l’instrument et encore moins la musique. En entrant à l’Esisar, j’ai immédiatement intégré le club de musique de l’école et j’y ai rencontré de très bons amis.

Comment parviens tu à coupler ce projet avec tes études ?

La musique a toujours été une passion, mais encore aujourd’hui, je m’interdis à ce qu’elle prenne le pas sur mes études. Je n’ai pas fait de sacrifices pour pouvoir pratiquer ma passion, j’ai juste occupé une grosse partie de mon peu de temps libre avec elle ! De toute façon, je n’ai jamais beaucoup dormi, donc je peux dire que ça me libérait du temps pour pratiquer de nuit. Heureusement qu’il existe des écouteurs, mes voisins m’auraient expulsé mille fois sinon !

Quel est ton meilleur souvenir en lien avec cette passion ?

J’en ai beaucoup, chaque rencontre, concert ou même répétition est unique. Mais j’en ai trois qui me viennent en tête :

D’abord, la première répétition avec ce qui est aujourd’hui mon groupe, Hextray. Entendre sa musique jouée en vrai, pour la première fois, ça fait quelque chose !

Ensuite le premier concert post-Covid qu’on a fait avec Musisar, parce qu’on était tous très heureux de remonter sur scène après un an.

Enfin, mes participations à Arts et Facs. Je trouve la créativité des autres étudiants absolument stupéfiante.

Pour toi, quel est le lien entre Science et Art ?

Si ce sont deux choses distinctes, je pense sincèrement qu’elles s’inspirent l’une de l’autre. La rigueur, la créativité, l’inventivité et la connaissance sont pour moi autant de choses qui servent ces deux disciplines. Sans parler du fait que sans l’électricité, née de la science, le genre des musiques amplifiées n’existerait tout simplement pas !

Que t’apporte la Fondation ?

La Fondation m’apporte trois choses majeures.

Tout d’abord, un soutien financier. C’est vraiment formidable d’avoir cette aide, surtout en tant qu’étudiant.

Ensuite, le réseau, tant dans le monde professionnel que dans le monde artistique. Cela me permet de rencontrer et d’échanger avec des gens de tout horizon.

Enfin, la crédibilité. Avoir une structure qui croit en moi et aux projets que je porte, ça n’a vraiment pas de prix !

Comment vois-tu la suite, après tes études ?

Pour l’instant, je suis concentré sur mon projet de fin d’études qui vient de débuter et en parallèle sur les premières dates que nous devrions faire avec Hextray. Après, je ne sais pas encore ce qui sera possible, mais j’aimerais avoir un travail qui me permettra de garder suffisamment de temps libre pour pratiquer à fond ma passion. Je ne ferme pas la porte à une professionnalisation totale, mais je sais aussi que ce n’est encore qu’un lointain et doux rêve. Mais bon, si on ne le rêve pas, à quoi ça sert ?

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