Répondre aux problématiques humaines et managériales générées par la transition vers l'industrie du futur, soutenable et au service de la société.
De nombreuses entreprises industrielles ont déjà fortement digitalisé leur usine, mais à des degrés différents. Les conséquences sont fortes en termes de transformation du travail, d’évolution des compétences requises, de management d’équipe et de couplage homme-machine. S’il existe beaucoup d’initiatives générales permettant d’accompagner l’industrie 4.0 de manière générale, il y en a très peu sur les enjeux humains de cette transformation, pourtant majeurs.
Dans ce cadre, la Chaire Industry 4.h, lancée en avril 2022, vise à répondre aux problématiques humaines et managériales générées par la transition vers l’industrie du futur, soutenable et au service de la société.
L’objectif final sera de doter l’écosystème industriel de méthodes et d’un dispositif de mise à jour des compétences, basés sur la recherche et la collaboration écoles-industrie, permettant de concevoir les organisations d’une industrie 4.0 soutenable et les cursus de formation.
L’originalité de la Chaire Industry 4.h est d’associer la perspective du génie industriel à la perspective des sciences de gestion : comprendre et soutenir la performance du processus industriel, notamment au travers de la technologie et de ses interfaces avec l’humain, en s’appuyant sur l’implication et les compétences des collaborateurs et des managers pour contribuer à la performance globale.
Nos missions
Andreas Riel
Christian Defélix
Pr Frédéric Noël
Martina Flatscher
Ikram Ahidar
La mission principale de cette Chaire est de contribuer à une évolution soutenable des métiers et organisations dans l’industrie du futur, face à la prédominance croissante des nouvelles technologies dans les usines modernes. Faire collaborer l’Homme avec la machine, tout en renforçant les points forts de chacun: la créativité, l’éthique, la flexibilité, l’intelligence, la sensibilité, et l’esprit de collaboration pour l’Homme. La précision, la puissance, la répétabilité, la puissance et l’infatigabilité de la machine. Ses contributions sont principalement dans l’analyse et compréhension de l’évolution des métiers et organisations industriels. Sur cette base, notre mission est de trouver des démarches pour former un vaste panel des futurs employés potentiels à ces nouveaux métiers, y compris les compétences transverses qui leur sont essentielles. Avec cette contribution, nous rendrons plus accessible les métiers de l’industrie du futur à ceux qui aujourd’hui ne se sentent pas prêts à les assumer. Pour atteindre notre cible et ainsi pouvoir créer de l’impact, construire de nombreux partenariats avec des organismes de formation fait partie importante de cette mission.
Avec la mise en place des technologies 4.0 dans les usines,
- Comment repenser l’organisation du travail et le management au quotidien ?
- Comment évoluent les métiers ?
- Quels nouveaux métiers sont créés ?
- Comment anticiper et déployer les aménagements de postes associés ?
- Comment former les ouvriers à l’utilisation des nouvelles technologies et à l’insertion dans les nouvelles organisations ?
- Comment éviter la perte d’emploi du au remplacement de l’homme avec de la technologie ?
- Comment rendre accessible les postes de l’industrie du futur à un panel vaste de chercheurs d’emploi ?
- Comment augmenter le taux de femmes dans les métiers de l’industrie du futur ?
- Quelles compétences sont d’ores et déjà mobilisées par les opérateurs et les techniciens, et surtout quelles sont celles qui vont être requises dans les prochaines étapes d’automatisation 4.0 ?
Autant de questions auxquelles tenteront de répondre les chercheurs en collaboration avec les entreprises. Les axes principaux de recherche sont donc fortement orientés vers les méthodes et stratégies de formation aux nouvelles technologies, métiers et organisations de l’industrie du futur.
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